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Le charme de la culture chinoise: activités d’échanges culturels organisées par l’ECNU en France

06/05/2024

Au VIe siècle av. J.-C., la convergence des fleuves Rhône et Saône donna naissance à la première civilisation urbaine dans la région de Lyon. Deux mille cinq cents ans plus tard, dans un contexte où les destins de chaque pays sont étroitement liés, et lorsque les Jeux Olympiques de Paris 2024 vont bientôt se dérouler, nous réalisons en France une autre « confluence », celle entre la culture calligraphique et sportive chinoise, et la culture artistique française. Cette rencontre culturelle apporte une contribution à la promotion des échanges culturels entre les deux pays, à l’enrichissement de la perspective internationale des jeunes et à la construction de la communauté de destin pour l’humanité. Du 2 au 6 mai, à l’occasion du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques sino-françaises, East China Normal University (l’ECNU) a organisé, à Paris et à Lyon, en collaboration avec 12 écoles, institutions éducatives et clubs sportifs locaux, une série d’activités d’échanges culturels centrées sur le thème « Confluences » , permettant aux élèves et étudiants français ainsi qu’aux habitants locaux de découvrir de près le kung-fu, la calligraphie et la gravure de sceaux chinois. De plus, l’ECNU a lancé des rencontres sportives auxquelles l’équipe de champion du monde venue de l’ECNU a participé.


Avec les caractères chinois comme véhicules : la calligraphie et la gravure de sceaux chinoise donnant à voir le charme des caractères

« Le temps est beau et l'air pur, soufflant une brise douce et bienfaisante, les sages se rassemblent, jeunes et vieux réunis... » Les phrases citées de la Préface au Recueil des poèmes composés dans le Pavillon aux orchidées ont été représentées dans les œuvres calligraphiques montrées au cours de l’Exposition sur la calligraphie et la gravure de sceaux chinoises intitulée L’arrivée des caractères chinois sur les campus français, organisée par le Nouvel Institut franco-chinois de Lyon , et elle reflète justement la scène où les jeunes et les habitants de Paris et de Lyon sont venus apprécier les œuvres de calligraphie et de gravure chinoises créées par les étudiants et les enseignants de l’ECNU et participer aux ateliers de la gravure de sceaux.

Le 2 mai, à l’Institut national des langues et cultures orientales de Paris, le professeur CUI Shuqiang, vice-doyen de la Faculté des Beaux-arts de l’ECNU, le professeur ZHANG Suo, directeur de la Base d’héritage de la culture traditionnelle chinoise de la gravure des sceaux, la professeure GU Qin et les étudiants diplômés de master en calligraphie et gravure dont DU Jiahang, CHENG Yuxuan, CAI Zheng ont fait connaître aux enseignants et les étudiants de l’INALCO l’art de calligraphie et de gravure de sceaux sur le plan à la fois théorique et pratique. Laurent Long (龙乐恒), docteur en sinologie de l’INALCO et membre français de la Société de gravure des sceaux de Xiling, s’est rendu lui aussi sur place. Notre ami français renommé dans le domaine de la gravure a vivement salué cette activité : « le Centre culturel sino-français de Paris et la Société de gravure des sceaux de Xiling ont organisé des expositions et des conférences sur la calligraphie et la gravure qui s’ouvrent au public français, mais c’est la première fois que la calligraphie et la gravure de sceaux chinoises entrent sur les campus français. C’est une belle tentative et un début merveilleux. Je crois que de plus en plus de jeunes français seront touchés par la beauté unique des caractères chinois et comprendront la culture chinoise ».

Du 2 au 6 mai, l’atelier « l’arrivée des caractères chinois sur les campus français » de l’ECNU a eu lieu au Nouvel Institut Franco-Chinoise de Lyon, au Collège Louis Leprince-Ringuet de Genas, à l’Université Lyon 2 et à la Cité scolaire internationale de Lyon. Les élèves et les étudiants ainsi que les habitants locaux ont eu l’occasion non seulement d’apprécier les œuvres de calligraphie et de gravure de sceaux réalisées par les quatre enseignants et les 43 étudiants de la Faculté des Beaux-Arts de l’ECNU, mais également de graver de leur propre main un sceau. Au Collège Louis Leprince-Ringuet, Tryston Beck, 12 ans, était très ravir de voir une gravure de sceau réalisé de ses propres mains : « J’ai gravé le caractère “” , les enseignants chinois m’ont dit que ce caractère a de nombreuses significations, il représente non seulement “ le milieu ” , mais peut aussi signifier “ très bien/génial ” . Je trouve ça super cool ! » Julien Marlier, enseignant à l’Université Lyon 2, est un amateur de calligraphie chinoise. Il était très heureux d’avoir eu la chance de participer à cet atelier : « Les cours donnés par les professeurs et les étudiants chinois de l’ECNU et l’activité de la gravure de sceaux sur place m’ont permis de mieux saisir l’évolution des caractères chinois et m’ont fait ressentir le charme des caractères chinois. »

L’événement « l’arrivée des caractères chinois sur les campus français » a été programmé et organisé par les enseignants et les étudiants du département de calligraphie et de gravure de sceaux de la Faculté des Beaux-Arts de l’ECNU. Outre les sept enseignants et étudiants responsables de l’enseignement, de la démonstration et de l’orientation sur place en France, près de quarante autres enseignants et étudiants du département ont spécialement créé une série d’œuvres de calligraphie et de gravure de sceaux chinoises pour cette exposition en France. Le programme de master en calligraphie et en gravure de sceaux de l’ECNU a été fondé en 2014. Au cours des dix dernières années, le département a formé de nombreux talents spécialisés en calligraphie chinoise. En 2020, grâce à ses atouts en matière de talents et de disciplines, l’ECNU a été approuvé par le Ministère de l’Éducation en tant que base d’héritage de la culture traditionnelle chinoise de la gravure des sceaux. Cet événement a également bénéficié du soutien financier spécial du projet « la sortie de la culture chinoise des frontières » de la ville de Shanghai.

Cultiver l’amitié par le kung-fu, manifester la philosophie chinoise à travers le sport

Si la calligraphie et la gravure de sceaux ont impressionné les visiteurs par leur élégance, la rencontre passionnante sur le terrain sportif a fait l’activité d’échanges culturels battre son plein.

Le matin du 5 mai, WANG Yihan (championne du monde de badminton en simple dames 2011, vice-championne olympique en simple dames aux Jeux Olympiques de Londres en 2012, professeure à la Faculté de sport et de santé de l’ECNU) , Gao Qiang( professeur, directeur du Centre de recherche en sciences du sport sino-français de l’ECNU) et YANG Ruiwen, LI Jingqian et ZHU Jiahui (étudiants du département de formation sportive de l’ECNU) ont participé au match amical avec les étudiants-athlètes de l’Université Lyon 1 et de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon. Ce match amical a attiré les enseignants et les étudiants des deux universités ainsi que les Chinois résidant à Lyon et à Marseille, qui y sont venus pour assister à l’événement. Guillaume ARNOULD, directeur exécutif du Nouvel Institut franco-chinois de Lyon, l’organisateur de cet événement côté français, a dit : « C’est l’un des échanges culturels organisé récemment par nous qui a eu le plus de succès. Le match amical de badminton permettra aux jeunes chinois et français d’améliorer leurs compétences sportives et de renforcer leur amitié. Il est aussi propice à la coopération future entre les deux parties. »

Ce match amical à Lyon est le septième match lancé dans le cadre du projet « Rencontre avec le champion du monde : Match amical de badminton sino-français » lancé par l’équipe de badminton de la Faculté de sport et de santé de l’ECNU. Depuis le 26 avril, cette équipe chinoise dirigée par le professeur JI Liu a affronté respectivement, à Paris, à Lyon et dans d’autres villes, les équipes venues du Centre national des sports français (INSEP) , de l’Université Paris-Saclay et des institutions éducatives de Lyon.

En plus des matchs amicaux avec des athlètes professionnels et des étudiants des universités françaises, l’équipe de champion du monde de badminton de l’ECNU a également visité plusieurs écoles primaires et secondaires de Lyon pour partager le charme du badminton avec les enfants.


Les arts martiaux chinois sont populaires parmi les jeunes français. Du 3 au 6 mai, les démonstrations du Kung-fu, de la danse du dragon et du Tai Chi Chuan réalisées au Nouvel Institut ranco-chinois de Lyon, au Collège Louis Leprince-Ringuet et à la Cité scolaire internationale de Lyon par l’équipe du professeur YANG Jianying, chef de file du département des sports traditionnels de la Faculté de sport et de santé de l’ECNU, ont attiré un public très nombreux. De plus, le Tai Chi Ball, un sport original inventé par la Faculté de sport de l’ECNU, a suscité la participation enthousiaste du public. Le maire de Genas, Daniel VALÉRO, a chaleureusement accueilli les activités organisées par lECNU et a exprimé son admiration pour le Tai Chi Ball : « Il sagit dun sport très créatif et artistique. » Selon Ime COURVALLAIN, enseignant d’éducation physique et sportive au Collège Louis Leprince-Ringuet, les enfants étaient particulièrement enthousiasmés par le Tai Chi Ball. « En plus de son élégance, ce sport parvient à mobiliser pleinement la force de la taille, de labdomen et des fesses des participants. » Le Tai Chi Ball a été inventé par le professeur YANG Jianying sur la base de la philosophie taoïste chinoise et l’esprit du Tai chi. Ce sport est caractérisé par la philosophie de « reculer pour avancer, utiliser la douceur pour vaincre la dureté et suivre l’élan vital » qui, étant la marque de la pensée dialectique de l’unité du yin et du yang soulignée par la philosophie traditionnelle chinoise, se reflète dans les techniques et mouvements. En 2021, le Tai Chi ball a été sélectionné par le Ministère de l’Éducation comme l’un des projets de démonstration pour les activités de coopération culturelle et sportive entre les universités chinoises et étrangères. Lors de la cérémonie douverture du 14e tournoi international de lutte chinoise à Paris le 5 mai, le professeur YANG Jianying et les membres de son équipe, dont le professeur LIU Wenwu et les doctorants FENG Xianghong et PENG Guoqiang venus de la Faculté de sport et de santé de l’ECNU, ont été invités à démontrer sur place le Tai Chi Ball, la danse du Dragon chinois et le Tai Chi Chuan.

LI Zhenping, consul général intérimaire de Chine à Lyon, a hautement apprécié les activités organisées par l’ECNU en France : «Lors de la visite du président Xi Jinping en France, du 60e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France ainsi que de l’approchement des Jeux olympiques de Paris, la série d'activités organisées par l'ECNU en France, notamment les ateliers de calligraphie et de gravure de sceaux, la démonstration des arts martiaux et de Tai Chi, et le match amical de badminton sino-français, contribuent non seulement à promouvoir l'interaction amicale entre les peuples chinois et français, en particulier les jeunes des deux pays, mais aussi à promouvoir les échanges de civilisations et la compréhension mutuelle entre les deux pays et ajoute sans aucun doute un air chaleureux et amical à l’événement des Jeux Olympiques à venir. »

Écrire la suite de l’histoire, commencer un nouveau chapitre de la coopération par l’événement culturel de « Confluences »


Le déroulement des activités lancées dans le cadre de l’événement de « Confluences » a témoignédu partenariat solide entre l’ECNU et les institutions éducatives françaises et permet de commencer un nouveau chapitre de la coopération et des échanges entre l’ECNU et la France.

Selon DAI Liyi, vice-président de l’ECNU, dès les années 1980, l’université a commencé à coopérer avec des universités et institutions françaises. Actuellement, l’ECNU a établi des relations de coopération avec 28 universités et institutions françaises dans les domaines de la recherche académique, de la formation des talents et de la coopération éducative, obtenant ainsi de nombreux résultats fructueux. L’ECNU compte parmi les universités chinoises les plus réussies dans la coopération et les échanges avec les universités et institutions françaises. Cette année est marquée par le 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, et également par les Jeux Olympiques de Paris. À cette occasion, l’ECNU a décidé d’exploiter ses ressources dans les domaines des sciences humaines, des arts et des sports afin d’organiser une série d’activités d’échanges culturels et sportifs destinées aux élèves et aux étudiants français. En tant qu’université de recherche comprehensive renommée pour ses recherches sur l’enseignement et la formation des enseignants futurs, l’ECNU a joué un rôle crucial dans la réforme et le développement de l’éducation de base en Chine. L’université espère que le déroulement de l’événement culturel approfondira davantage la coopération et les échanges avec les institutions de l’enseignement supérieur, favorisera l’exploration commune des deux parties du rôle crucial de l’éducation de base dans la formation des talents, et contribuera à l’élargissement de la perspective internationale des jeunes chinois et français ainsi qu’à la compréhension de différentes cultures.

L’événement de « Confluences » organisé par l’ECNU et le Nouvel Institut franco-chinois de Lyon a bénéficié du fort soutien de la Fédération des chefs d’entreprise chinois de Lyon. Au Nouvel Institut franco-chinois de Lyon, DAI Liyi et son équipe ont donné des conférences et communiqué avec les étudiants chinois à Lyon sur le recrutement et la formation de talents de l’université, face à face et en ligne. Fondée en juillet 1921, l’Institut franco-chinois de Lyon a été la première et la seule institution universitaire établie par la Chine moderne à l’étranger, témoignant d’une histoire diplomatique spéciale entre les deux pays et ayant formé de nombreux talents pour la Chine moderne. En 2014, le président XI Jinping a fait de Lyon la première destination de son voyage officiel en Europe. Il s’est rendu à l’ancien site de l’Institut franco-chinois de Lyon et a inauguré le Centre de promotion des relations sino-lyonnaises et le Musée historique de l’Institut franco-chinois de Lyon. Le Nouvel Institut franco-chinois de Lyon est né dans ce contexte. Depuis qu’elle est devenue membre fondateur du Nouvel Institut franco-chinois en 2015, l’ECNU entretient une coopération étroite avec l’Institut. En novembre 2023, le bureau de l’ECNU à Lyon y a été inauguré, qui marque l’établissement des relations de coopération plus étroites entre les deux parties. L’ECNU est prêt àpromouvoir davantage les échanges entre les peuple chinois et français en coopérant avec des universités et institutions françaises telles que le Nouvel Institut franco-chinois de Lyon, et de s’engager activement dans les interactions entre les civilisations chinoise et française.